Catégories de CNNT qui doivent être prises en compte dans le contexte de l’AL.
Les compétences interpersonnelles
La communication : le fait de manifester sa pensée ou ses sentiments à l’écrit et à l’oral avec divers outils numériques (Ní Shé et al., 2019).
La négociation : un processus par lequel deux ou plusieurs parties interagissent pour créer des accords potentiels destinés à fournir conseils et régulation de leur comportement futur, choisir des tâches et les exécuter (Martin-Raugh et al., 2020).
La coopération : consiste à répartir le travail, résoudre les sous-tâches individuellement, puis assembler les résultats de chacun pour réaliser le produit final (Hammond, 2017).
La confiance : c’est la capacité de faire un choix, de prendre une décision, d’agir et de réagir, de s’adapter au changement qui s’offre dans votre apprentissage (Lannoy, 2019).
L’empathie : la capacité de se mettre à la place d’une autre personne pour comprendre ses sentiments, soit la capacité de se représenter la représentation mentale d’un autrui (Tordo et Binkley, 2016).
Les compétences cognitives
La résolution de problèmes : la capacité à analyser les problèmes, à rechercher, organiser et à évaluer les solutions possibles (Boudreault, 2018)
La pensée critique : la disposition intellectuelle de doute, de scepticisme, d’analyse et d’interrogation pour examiner l’authenticité et la véracité, d’un fait, d’une connaissance et ainsi porter un jugement sur sa valeur réelle (Legendre, 2005)
La prise de décisions : la possibilité de choisir une forme d’action efficace et constructive ou des actions à mener dans différentes situations et contextes d’apprentissage (Báez, 2018).
L’auto-évaluation : le contrôle personel de la tâche à accomplir (Simard, 2018).
L’analyse : avoir la capacité de réfléchir et de faire preuve de logique et de jugement face à des décisions, d’évaluer des problèmes ou des situations en faisant les recherches nécessaires et en analysant les différentes composante (centre Fora, 2013).
L’interprétation et la compréhension des conséquences : implique l’identification des alternatives qui contribue à la solution d’un problème ou à la prise de décision (Báez, 2018).
Les compétences pour le contrôle émotionnel
La gestion de stress : contrôler les facteurs d’agression physiologiques et psychologiques ainsi que les émotions agréables et désagréables telles que la colère, la frustration, l’anxiété, la dépression et la nervosité que ressentent les apprenant·es en raison de certains aspects d’apprentissage (Goudeseune, 2019).
La gestion de sentiments intenses : la capacité de comprendre les sentiments et les émotions des autres (Báez, 2018).
La gestion de la colère : contrôler et surmonter les émotions et des comportements qui en découlent. (Gary Shepherd, 2019)
La gestion de la frustration : traiter, accepter, gérer et nommer consciemment les émotions de caractère négatif dans des situations spécifiques ainsi que l’identification des réactions qu’elles produisent (Báez, 2018).